Le livre du vendredi: Sans âme

sans ame

Une aventure d’Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l’ombrelle, tome 1 : Sans âme

de Gail Carriger

Alexia Tarabotti a la peau brune à cause de son père italien, un nez un peu long, des formes  généreuses et un caractère bien trempé (encore une fois, à cause de son père italien). Ce qui en fait, à 26 ans et dans le Londres du 19ème siècle, une vieille fille. En plus, mais, ça, peu de personnes le savent, elle n’a pas d’âme. Ce qui fait qu’un être surnaturel tel qu’un vampire ou un loup-garou, que la société a accepter parmi ses membres, perd ses pouvoirs en sa présence et redevient humain temporairement. Tout bascule dans la vie (presque) rangée d’Alexia lorsqu’elle tue un jeune vampire par légitime défense et que Lord Maccon est chargé de l’enquête, un loup-garou irascible qu’elle ne connais que trop bien.

 

J’ai reçu ce livre grâce au swap Steam&Share que j’ai fait avec Grizelda en mars. Et si l’esthétique du livre est bien steampunk (dirigeables dans le ciel, cuivre partout, motif de pieuvre, etc.) ce n’est pas vraiment ostensible ni vraiment au centre de l’intrigue dans ce premier tome. Peut-être, j’en suis presque sûre en fait, que cela sera développé par la suite.

Le style de Carriger est plein d’humour et léger. Pas vraiment poétique et parfois maladroit (il y a des passages où elle répète un mot ou une expression qu’elle semble beaucoup apprécier sur le moment, par exemple), il n’en reste pas moins agréable. Ses personnages vacillent entre être attachants ou énervants, élégants ou grossiers mais sont plein d’énergie et attrayants.

L’histoire est elle aussi légère et sans prétention: on comprend que l’atmosphère steampunk et l’enquête ne sont qu’un théâtre et un motif pour la romance qu’elle veut faire évoluer entre Alexia et Lord Maccon. Une romance érotique, soit dit en passant, ce qui ne me dérange pas le moins du monde mais qui crée des scènes assez improbables (et parfois malvenues) de bécotage.

Cette lecture m’a rappelé celles de La Communauté du Sud ou de La Maison de la nuit par le côté fantasy-érotique en épisodes. Malheureusement, pour ces séries, je n’ai pas tenu la longueur tant l’intrigue s’effilochait au profit des petites amourettes et dont le style d’écriture ont fini par me lasser au fil des innombrables tomes. Mais les aventures d’Alexia Tarabotti se terminent en cinq volumes et il se peut que je poursuive la série. J’ai déjà le second tome dans ma PAL grâce au swap, après tout!

Cette lecture entre dans le Challenge Littérature de l’Imaginaire !

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Marion

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