Le livre du lundi: The Night Circus

the night circus TheBM

Le Cirque des rêves

de Erin Morgenstern

« The circus arrives without warning. No annoucements precede it. It is simply there, when yesterday it was not. »

 

 The Night Circus est une lecture particulière. Pendant les premiers chapitres c’est un peu comme être assis nerveusement dans son fauteuil de velours rouge et entendre les instruments s’accorder en attendant que le rideau se lève.

Puis les lumière s’éteignent doucement et le spectacle commence. L’histoire prend son temps pour s’installer et assembler petit à petit tous ses éléments alors vous devez être patient et aussi prendre le vôtre pour entrer dans cet univers. Le développement est subtil et délicat, tout comme l’énorme horloge qui surveille le cirque et que vous devez regarder des heures entières pour voir ses ornements et ses figures bouger imperceptiblement au fil des secondes. A l’image des rêveursqui découvrent un à un les trésors cachés sous les chapiteaux du cirque, vous tournez les pages sans savoir quelles merveilles se trouvent en elles.

Les longues descriptions de Morgenstern détaillent l’atmosphère, imprègnent votre imagination d’images, d’odeurs et de mouvements, de la singularité de ce cirque en noir et blanc. Car ce dernier est le cœur du roman, plus vivant qu’aucun autre personnage. Il est le point de départ, le centre et l’éternité de Célia et Marco. Et malgré le fait d’avoir deviné la fin à la moitié de ma lecture, je ne regrette pas d’avoir pris le temps, d’avoir flâné dans les allées du cirque jusqu’à sa fermeture, au lever du soleil. Car ce n’est pas la fin qui compte.

Marion

Article initialement publié le Lundi 29 septembre 2014

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