Le livre du vendredi: Le Paris des Merveilles, tome 1 les enchantements d’Ambremer

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de Pierre Pevel

Dans le XXeme siècle de Pierre Pevel, notre monde a rencontré et quelque peu fusionné avec L’Outre-Monde, le pays des fées et de la magie. Ainsi il n’est pas impossible de croiser des magiciens et des enchanteurs dans les rues de Paris, des chats ailé sachant parler, des arbres rieurs ou encore de tomber sur l’Ambassade de l’Outre-Monde lors d’une balade dans les beaux quartiers de la capitale.

Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage séculaires appartenant au Cercle Cyan. Plutôt du genre casanier, le magicien va cependant se faire embarquer malgré lui dans une enquête mystérieuse qui ne tardera pas à se transformer en véritable aventure pleine de dangers !

Le monde de Pierre Pevel est absolument fabuleux. Il mêle si bien la féerie au Paris des années 1900 qu’on se l’imagine sans effort, il faut dire que l’Art Nouveau et la fantasy se marient divinement bien. Le style de l’auteur est fluide et coloré. On s’adapte au fantastique très naturellement sans se sentir submergés de choses nouvelles et inconnues comme cela peut arriver parfois. Très facile à lire, Les Enchantements d’Ambremer conviendra aussi aux jeunes lecteurs.

Dans une fiction, je n’aime pas particulièrement que l’auteur apostrophe le lecteur comme Pevel le fait ici. En s’adressant directement à nous, je trouve qu’il empêche l’immersion totale dans l’histoire (c’est une manie que je ne concède d’ordinaire qu’à Tolkien) mais Pevel ne le fait pas trop souvent et jamais lorsque l’action s’accélère ou que les mystères s’épaississent ce qui permet de s’approprier le récit convenablement.

J’ai adoré la construction des personnages : Louis le dandy et son acolyte la Baronne de Saint-Gil qui fait ce qu’elle veut quand elle veut sans jamais perdre son élégance et sa classe. Il y a une bonne dynamique entre eux, un je t’aime-moi-non-plus très bien dosé qui apporte du peps à l’histoire.

Le récit en lui-même reste assez simple. L’enquête évolue sans grande surprise mais est justement menée, avec des points de vue différents et un peu de suspens. Et même si ce tome se termine comme il faut, la fin appelle une suite. On veut rester dans cet univers et suivre les nouvelles aventures de Louis Griffont et de la baronne !

De plus Pevel nous gratifie à la fin du livre d’une nouvelle mettant Griffont et la baronne au défi de résoudre le mystère du Nautilus et de la grande crue de 1910 ! Démontrant ainsi qu’avec son univers et ses personnages, Pevel détient autant de pouvoir qu’un mage et la possibilité infinie de créer de nouvelles histoires !

J’ai hâte de lire la suite !

Marion

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