de J. M. Erre
L’hôtel Baker Street, en Suisse, accueille les plus grands spécialistes de Sherlock Holmes pour un colloque à l’issu duquel l’illustre professeur Bobo désignera le titulaire de la toute première chaire d’holmésologie de la Sorbonne. Autant vous dire que la concurrence est rude et que tous les coups sont permis !
Mais une tempête de neige éclate et l’hôtel se retrouve coupé du monde. (Tininin) Lorsque l’on débloque l’accès, trois jours plus tard, on retrouve les cadavres des 10 universitaires alignés dans la chambre froide. Mais que s’est-il passé ? (Tininin bis!)
Le livre est un hommage aux Dix petits nègres d’Agatha Christie puisque l’intrigue est construite sur le même scénario : un huis-clos où tous les personnages sont assassinés au fur et à mesure. La force du roman ne tient donc pas dans le scénario mais dans le style absolument décapant de l’auteur qui manie à merveille l’humour noir et l’ironie. C’est simple : j’ai pouffé de rire toutes les 3 minutes tellement c’était drôle.
Les personnages, dont les traits de caractères sont poussés à l’extrême, sont complètement cinglés et les morts complètement invraisemblables. (Un des personnages se fait manger par une marmotte, c’est pour vous dire !) Et cerise sur le gâteau, la fin a quand même assez d’originalité pour que l’on ne soit pas complètement frustré.
Le Mystère Sherlock est donc une petite friandise littéraire à déguster pour se remonter le moral et s’offrir une bonne tranche de fous rires !
Lucie
Article publié initialement le 22 août 2014
The Bloomsbury Muffin 
‘Une friandise littéraire’, c’est tout à fait ça. Ce livre est vraiment très drôle et j’aime beaucoup en picorer quelques passages quand j’ai besoin de me remonter le moral.
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C’est vrai que c’est un très bon remède aux coups de blues. Fou rire garanti 😉
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